Le régime d’asile européen commun (RAEC) a une longue histoire conflictuelle qui met en évidence les contradictions d’une politique d’asile et de migration européanisée.
Article
Le Conseiller national Nicolas Kolly a donné mardi matin une interview dans La Liberté. De nombreux autres quotidiens ont également repris le contenu du communiqué et de la conférence de presse de l’UDC portant sur leur initiative pour le retour des contrôles aux frontières. Face aux approximations et conclusions hâtives établissant un lien entre criminalité et migration qui servent à justifier de nouveaux démantèlements des droits des personnes en fuite, il est crucial d’apporter un éclairage basé sur les chiffres et données concrètes disponibles, ainsi que sur l’expérience directe et quotidienne avec les habitant·es du centre de la Guglera.
Sosf dans les médias
« L’asile est un droit, pas un choix »
Dans une interview accordée à La Liberté, Sophie Guignard, co-directrice de Sosf, analyse l'offensive anti-immigration de l'UDC.
Aktion
Le 28 septembre 2024, Solidarité sans frontières organise une grande manifestation du mouvement pour le droit à la migration et à l'asile. Avec plus de 100 organisations de base, nous envoyons un signal fort pour la participation de tou·xtes et contre le racisme, l'exclusion et la privation des droits.
Article
Une décision attendue depuis longtemps, enfin prise : Lors de la session d'été actuelle, le Conseil national et le Conseil des Etats se sont mis d'accord pour améliorer la situation des victimes étrangères de violences domestiques pendant les trois premières années de leur séjour en Suisse. L'initiative parlementaire 21.504 de la Commission des institutions politiques du Conseil national a permis, après deux ans et demi, d'alléger la LEI.
Article
Le 10 juin 2024, le Conseil national a mis les Suisses sur un pied d'égalité avec les ci-toyen·nes de l'UE en matière de regroupement familial. Le projet de loi présentant encore des divergences avec le Conseil des États, l’objet y est renvoyé.
Article
Angela Davis, Rokhaya Diallo, Adèle Haenel, Judith Bulter, Annie Ernaux, Esquivel Adolfo Pérez, Aslı Erdoğan, Elsa Dorlin, Souad Labbize, Isabelle Stengers, Rigoberta Menchú Tum, Carola Rackette, Francis Dupuis-Déri, Isabelle Cambourakis, Sepideh Farsi, Tal Madesta, Michael Löwy, Johanna Makabi, Myriam Bahaffou, Chahla Chafiq, Inès Léraud, Jules Falquet, Nina Faure, Morris Kachani, l’Union syndicale Solidaires, l’Association républicaine des avocat-e-s d'Allemagne et plus de 250 personnalités et organisations à travers le monde signent une tribune transnationale en solidarité avec Pınar Selek en vue de son procès le 28 juin 2024.
Article
Nous sommes nombreux·ses à nous être réveillé·es lundi matin avec un goût amer dans la bouche. Un regard vers la France et ce qu’il risque de s’y passer en l’espace d’un mois transforme ce goût amer en angoisse saisissante.
Bulletin
Bulletin, N° 2, 2024
Comment le nouveau pacte sur l'asile et la migration réduit le Régime d'Asile Européen Commun à peau de chagrin? Quels en sont les règlements? Quelles influences auront-ils sur les personnes exilées sur le territoire suisse? Quelles possibilités de résistance reste-t-il? Les réponses à ces questions et tant d'autres se trouvent dans ce nouveau numéro du Bulletin. Une lecture nécessaire pour se préparer au pire.
Article
Renvoyée en commission par le CN lors de la session d’hiver 2023, la motion 23.4241 demande à revenir sur le changement de pratique du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) concernant les demandes d’asile des femmes et filles afghanes. Comme nous le montrons dans notre décryptage de décembre, cette motion viole le droit d’asile en demandant de refuser celui-ci à des personnes dont on reconnaît qu’elles fuient des persécutions dans leur pays. Une analyse validée par le Tribunal administratif fédéral (TAF) en novembre. Quant à l’ « appel d’air » invoqué par les motionnaires, notre actualisation statistiques du SEM montre qu’il n’a pas lieu d’être.
La motion 24.3008, proposée par la CIP-N comme sorte de « contre-projet » à la première, est elle aussi problématique, notamment parce qu’elle demande à évaluer les motifs d’asile en référence au pays tiers où les femmes afghanes auraient séjourné, sans précision temporelle, ce qui contrevient au droit international.