Les relations entre la Suisse et l'Union européenne ont une forte influence sur les réalités de la migration et de l'asile.
Suisse-UE

Malgré de nombreux rapports d’ONG, de reportages de journalistes et de plaintes auprès des comités de l’ONU, le SEM et le TAF campent sur leurs positions : des personnes très vulnérabilisées sont renvoyées vers la Croatie, avec la justification que cette dernière pourrait les prendre en charge dignement. Nous sommes allées vérifier sur place, ce n’est pas vrai. Bien au contraire!
Les violences subies par les personnes qui sont passées par la Croatie avant d’arriver en Suisse sont inimaginables. Elles ont été documentées par les collectifs Droit de rester et dressent un tableau effrayant de l’ampleur de la violence exercée par la police croate envers les personnes réfugiées. Le comité européen pour la prévention de la torture, qui s’est déplacé à plusieurs reprises sur place a confirmé ces mauvais traitements [rapport de 2021 ici].
Non à Frontex - Oui à la liberté de mouvement pour tous. Poussées par cette vision, plusieurs organisations de base se sont réunies en septembre 2021 et ont lancé un référendum contre la participation de la Suisse au développement massif du service européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). Des mois de collecte de signatures ont suivi, accompagnés de nombreuses interventions dans le discours public et de diverses actions. Le référendum a abouti - un vote populaire a eu lieu le 15 mai 2022.
Non au système RAEC : réunion d’information sur le contenu et les conséquences du «Régime d'Asile Européen
Commun» RAEC. Celui-ci signifie de facto l’abolition du droit d’asile. Et donc un pilier fondamental de l’ordre juridique européen. Qu’est-ce que cela signifie pour la Suisse ? Et comment nous organiser contre cela ?