nous en avons marre.
Depuis des années, les populistes ont pu enchaîner impunément leurs campagnes haineuses contre les migrantEs, les personnes de condition modeste et tous ceux et toutes celles qui ne partagent pas leurs vues, avec le soutien de beaucoup trop de politicienNEs modéréEs. Le démantèlement social et l’offensive néolibérale ne sont pas réalisables si nous ne nous laissons pas dresser les unEs contre les autres: Suisses contre étrangers et étrangères, hommes contre femmes, étrangers et étrangères établiEs contre sans-papiers, jeunes contre vieux, travailleurs et travailleuses contre chômeurs et chômeuses, personnes en bonne santé contre invalides...
nous refusons de nous accoutumer à ce bourrage de crâne populiste.
Le tableau est bien noir: Un ami de l’apartheid comme ministre des migrations, un ministre de la justice qui méprise les tribunaux et la constitution, un ministre de la police qui s’attaque aux réfugiéEs et aux personnes de condition modeste, des parlementaires qui en rajoutent an matière de durcissements inhumains des lois sur l’asile et sur les étrangers et des cantons qui pratiquent une escalade de la dissuasion la plus brutale possible vis à vis des réfugiéEs et des sans-papiers.
stop à la haine de l’étranger.
Quelles avanies les migrantEs, les réfugiéEs et leurs amiEs ont déjà dû subir jusqu’ici. Les campagnes tendancieuses, les votations et les durcissements législatifs successifs sont un pur scandale. 2 x non aux lois sur l’asile et les étrangers. Même les lois les plus dures en matière d’asile et d’étrangers ne pourront jamais empêcher les flux migratoires, mais elles conduiront en revanche à toujours plus de souffrances, de non-droit, de trafic d’êtres humains et d’esclavage moderne. la Suisse, c’est nous. Nous touTEs, qui vivons dans de pays, sommes la Suisse, indépendamment de nos origines, de notre passeport et de notre statut en matière de séjour. Nous nous opposons aux populistes et continuons à nous battre pour les droits fondamentaux de touTEs. Ensemble, c’est nous qui faisons de cette société ce qu’elle est.