Ständerat befürwortet die Berufsausbildung von Sans-Papiers-Jugendlichen Die nationale Plattform zu den Sans-Papiers freut sich, dass nun der Ständerat doch noch der ersteren der beiden Motionen von Luc Barthassat und Antonio Hodgers zugestimmt hat, nachdem er das Geschäft am 14.6. an die Kommission zurückgewiesen hatte. Somit fand die langerkämpfte Berufsausbildung für jugendliche Sans-Papiers Gehör. Die Plattform dankt allen Personen und Organisationen, die sich für dieses Anliegen eingesetzt haben, ganz herzlich. Endlich eröffnet sich für zahlreiche Jugendliche, die ihren fehlenden Aufenthaltsstatus nicht selbst zu verantworten haben, eine Perspektive. Diese erfolgreich zu realisieren verbleibt in der Verantwortung der Jugendlichen.
Hinter dem heutigen Erfolg für die Sans-Papiers-Jugendlichen liegt ein langer Hürdenlauf. Bereits am 10. Dezember 2001 hatte Alt-Nationalrätin Ruth-Gaby Vermot eine erste Motion für eine Berufsausbildung von Sans-Papiers-Jugendlichen eingereicht, die in ein Postulat umgewandelt wurde. 2003 lud die nationale Plattform zu den Sans-Papiers Behörden und PolitikerInnen zu demselben Thema zu einem Runden Tisch ein, doch scheiterte die Frage einer Berufslehre für Sans-Papiers nicht an den Bildungsverantwortlichen, sondern stets an der fehlenden Aufenthalts- und Arbeitsbewilligung. 2008 lancierte der Verein für die Rechte illegalisierter Kinder die schweizweite Kampagne „Kein Kind ist illegal“. Nicht zu vergessen sind die vielen Einzelfallgesuche, die daran scheiterten, dass sich für Minderjährige allein kein Härtefallgesuch einreichen lässt.
Wir erwarten nun, dass sich die Berufsausbildungen für Sans-Papiers rasch und unkompliziert umsetzen lassen – und zwar in allen Schweizer Kantonen.
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C'est avec satisfaction que la Plateforme nationale pour les sans-papiers salue le fait que le Conseil des États ait accepté la motion de Luc Barthassat et ait ainsi ouvert l'accès à la formation professionnelle pour les jeunes sans-papiers. Elle remercie de tout cœur toutes les personnes et organisations qui se sont engagées sur cette question. Pour ces nombreux jeunes, qui ne sont pas responsables de leur absence de statut, c'est enfin une perspective d'avenir qui s'ouvre. Il leur revient désormais de l'exploiter avec succès.
Derrière le succès de ce jour pour les jeunes sans-papiers se cache un combat de plus longue haleine. Le 10 décembre 2001 déjà, l'ancienne Conseillère nationale Ruth-Gaby Vermot avait déposé une première motion, transformée par la suite en postulat, concernant l'apprentissage pour les jeunes sans-papiers. En 2003, la Plateforme nationale pour les sans-papiers avait invité les autorités et les politicien-ne-s à une table ronde sur le même thème: en effet, la question de la formation professionnelle des sans-papier semblait se heurter moins à l'opposition des responsables de la formation qu'à l'absence d'une autorisation de séjour et de travail. En 2008 se créait l'association pour les droits des enfants sans statut légal qui lançait la campagne « Aucun enfant n'est illégal ». N'oublions pas non plus les nombreuses demandes individuelles qui ont échoué en raison de l'impossibilité de déposer une demande de permis pour cas de rigueur pour des mineurs seuls et de la rigidité de l’application des cas de rigueur d’une manière générale.
Nous espérons désormais que les apprentissages pour les sans-papiers se mettront en place rapidement et de manière simple – et ce dans tous les cantons de Suisse
Quelle: Medinecommuniqué der Nationalen Plattform zu den Sans-Papiers, 14.9.2010
Anni Lanz | Sekretärin der nationalen Plattform zu den Sans-Papiers | plattform@sans-papiers.ch