Jeudi 23 avril 2015 à 20h
Accueil et apéro dès 19h
Salle de paroisse de Saint-Laurent | Lausanne
Selon la Convention de Dublin, les personnes demandant l’asile politique doivent s’adresser au premier Etat européen où elles ont posé le pied – ou leurs empreintes digitales.
Ce système a provoqué une crise humanitaire et politique majeure. Des centaines de milliers d’exilé-e-s échouent chaque année dans les pays situés aux portes de l’Europe. Aujourd’hui, l’Italie fait figure d’«enfer» européen pour d’innombrables personnes migrantes qui se retrouvent sans abri ou entassées dans des camps insalubres. La Cour européenne des droits de l’homme a constaté ces défaillances sans toutefois décréter un arrêt total des renvois, contrairement à ce qu’elle avait décidé en 2011 dans le cas de la Grèce.
Face à la sinistre «loterie» de Dublin sur des destins humains, le mouvement de solidarité avec les réfugié-e-s de la guerre, de la dictature ou de la misère doit venir de la base, notamment de la société civile.
Cette conférence, organisée par le Collectif du R, esquissera quelques pistes d’analyse et d’action. Le 8 mars dernier, le Collectif R a ouvert un refuge à l’église St-Laurent à Lausanne pour des personnes menacées de renvoi au nom de la loi Dublin.
Avec la participation de:
- Aldo Brina (Centre social protestant Genève)
- Cristina Del Biaggio (Vivre ensemble)
- Denise Graf (Amnesty International Suisse)
- un-e représentant-e d’une association italienne.
Présentation et modération: Marie-Claire Caloz-Tschopp (Collège international de Philosophie, Genève-Paris)