Aktion
#StopDublinCroatie
Lien vers le modèle au format pdf Expéditeur-Expéditrice Madame Christine Schraner Burgener Secrétaire d’État Secrétariat d’État aux Migrations Quellenweg 6 3084 Wabern Madame la Secrétaire d'État, J'ai pris connaissance avec inquiétude via la presse (octobre 2022) et le rapport de Solidarité sans frontières (décembre 2022) de la situation vécue par les requérant·es d'asile ayant traversé la Croatie avant d'arriver dans notre pays. Ces récits font part de multiples témoignages de violence vécue par les requérant·es dans ce pays. Un rapport de l'OSAR qui est paru en septembre décrit également cette situation et demande la suspension des renvois liés aux accords de Dublin vers la Croatie. Avec inquiétude et une vive déception, j'ai compris que le Secrétariat d'Etat aux Migrations (SEM) n'entrait pas en matière sur cette question et ne comptait pas revoir sa pratique de renvois vers la Croatie. J’avais pourtant espéré, Madame, que votre entrée en fonction au SEM allait amener un vent nouveau. J’espère que vous ferez tout ce que vous pourrez pour que celui-ci souffle effectivement. Les renvois, et surtout la menace permanente d’être déporté·e qui plane sur les requérant·es d’asile ayant passé par la Croatie ont des conséquences dramatiques sur la santé mentale de nombreux·ses hommes, femmes et enfants. C’est pourquoi, je me permets donc de vous demander à mon tour de suspendre les renvois des requérants d'asile vers la Croatie, et de prendre en compte la vulnérabilité des personnes dont vous examinez la demande d'asile. Une pétition de Droit de Rester et de Campax demandant la même chose a été signée par plus de 6'500 personnes. En vous remerciant de votre attention, je vous adresse, Madame la Secrétaire d'Etat, mes meilleurs messages. …………………………………………………….. …………………………………………… Date et lieu Signature Copie : Solidarité sans frontières, Schwanengasse 9, 3011 Bern
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Tôt hier matin, dans le camp d'asile de Sonnenbühl à Oberembrach, la police a attaché une mère par les mains et un père par tout le corps, et lui a mis un casque sur la tête et un objet dans la bouche pour le bâillonner. Avec leurs enfants de cinq, trois et deux ans, ils ont été emmenés par plus d’une dizaine de policier·es, pour les expulser vers la Croatie. Là-bas, la famille risque d'être expulsée vers la Turquie, le pays qu'elle a fui.