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Peut-on vraiment tomber plus bas ?

Bingo ! Le Conseil national, sûrement à cours de sujets vraiment intéressants à discuter, a accepté aujourd’hui deux motions du PLR et de l’UDC demandant une interdiction générale de voyager pour les personnes admises à titre provisoire. Oui, oui, vous avez bien compris, en Suisse au 21e siècle, on considère qu’une telle personne (qui en général, tout comme un réfugié, reste en Suisse toute sa vie) ne devrait pas avoir le droit d’aller passer des vacances en Italie, que son enfant ne devrait pas pouvoir aller en course d’école en Allemagne, qu’il ne devrait pas pouvoir se rendre dans un pays voisin de son pays d’origine pour revoir sa famille.

L’argument de ses grands défenseurs des libertés individuelles – mais oui, vous savez, ces libertés qu’on aime tant vanter quand il s’agit de comparer notre pays à ceux de ces barbares d’étrangers qui ne savent pas se hisser à la hauteur de notre si belle démocratie – est que certains réfugiés profiteraient de leur permis de voyage pour se rendre dans leur pays d’origine, preuve s’il en est qu’ils n’y sont pas persécutés et donc que ce sont des méchants menteurs. Seulement voilà : à l’heure actuelle, il est déjà interdit pour toute personne relevant du domaine de l’asile de se rendre dans son pays d’origine sous peine de perdre son permis de séjour.

J’aimerais bien comprendre : à quoi cela sert-il d’interdire à tout un groupe de personnes d’aller, par exemple, en France, si le but recherché est d’empêcher un nombre infime de personnes de se rendre, par exemple, en Erythrée ou en Afghanistan ? Mais j’avoue que cette question est stupide, car la logique n’est pas à chercher dans le contenu des motions. L’important, c’est de parler et surtout de faire parler des réfugiés, ces éternels abuseurs ! L’important, c’est de faire planer le doute, de mettre dans la tête des gens que derrière chaque réfugié se cache un potentiel faux réfugié profiteur…

Il y a dans notre Constitution un article dans le chapitre sur les droits fondamentaux qui dit que tout être humain a droit à la liberté de mouvement. Juste pour information.

Amanda Ioset
Secrétaire générale de Solidarité sans frontières

Kommentare

2017-06-05 13:32:21

AutorIn: Mark Keller

Es ist wirklich eine Schande, das 2/3 der Nationalräte 3 Motionen zur Unterbindung von Auslandsreisen von vorläufig aufgenommenen Menschen zugestimmt haben. Liest man die gemachten Voten, dann fragt man sich unweigerlich, wo diese Damen und Herren Nationalräte ihre Menschlichkeit gelassen haben. Die heutige Regelung ist vollkommen genügend. Es braucht keine Verschärfungen. Und Menschen in der Schweiz einsperren, sowas brauchen wir erst recht nicht.

2017-06-03 16:09:35

AutorIn: Danièle Fähndrich

Celà n'est pas nouveau.Les réfugiés hongrois de 56 ont subi le même traitement.

2017-06-02 19:27:44

AutorIn: Christina Bielinski

Frau Ioset, wie können wir dagegen angehen? Welches politische Mittel haben wir?

2017-06-02 13:31:56

AutorIn: marc uebelmann

ich stimme mit Ihnen vollumfänglich überein; die herren nationalräte sollten auch wieder einmal die artikel 7/8/10 unserer BV zu gemüte führen. mit herzlichem gruss marc uebelmann

2017-06-02 12:29:26

AutorIn: Brigitte Lachelier

Leider erstaunt mich das gar nicht mehr, wir leben längst in einem rassistischen und ausländerfeindlichen Klima. Ich schäme mich jedes Mal, wenn ich mich im Ausland aufhalte und dort erlebe, wie wir als (Schweizer) Gäste herzlich willkommen sind. Nicht nur wegen des Geldes, sondern weil es von Herzen kommt.

2017-06-02 11:37:55

AutorIn: ruedi salzmann

Sehr geehrte Frau Ioset Ich danke Ihnen von Herzen für die klaren Worte. Habe den Beitrag gerne auf Facebook geteilt. Solidarische Grüsse Ruedi Salzmann

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